Ordre Souverain Militaire et
Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem de
Rhodes et de Malte

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Assistance à la population de Bélize après le cyclone du 8 octobre

Assistance à la population de Bélize après le cyclone du 8 octobre
29/10/2001

Après le passage du cyclone Iris qui a durement touché Belize le lundi 8 octobre 2001, une opération humanitaire a été mise sur pied. Coordonnée par l’ambassadeur de l’Ordre de Malte à Belize, Thomas F. Carney, Jr, cette opération a bénéficié de la participation de l’Association de l’Ordre de Malte au Honduras, d’Americares, de l’Association américaine de l’Ordre de Malte, du gouvernement du Honduras, du gouvernement de Belize et des Forces Expéditionnaires Britanniques à Belize.

Le cyclone Iris décrit comme une tempête tropicale de force 4 avec des vents soufflant à plus de 200 km/h, a dévasté une grande partie du sud du pays. Les vents d’une extrême violence ont détruit des villes et des villages entiers ainsi que des centaines d’hectares de forêt et de culture. Fort heureusement, les pluies ont fait un minimum de dégâts et la plupart des infrastructures du pays sont restées intactes. D’après les premières estimations, il y aurait entre 8 000 et 10 000 sans abris.

L’opération conjointe a commencé par l’acheminement de 4 500 tonnes de vivres par voie aérienne depuis les États-Unis et de 500 kilos de médicaments en provenance du Honduras jusqu’à Belize City. Cette aide a ensuite été transportée par voie terrestre jusqu’au théâtre des opérations de secours à Punta Gorda, à sept heures de route au sud de Belize City, puis héliportée dans 11 villages du sud-ouest de Belize, entre le 13 et le 14 octobre.

Depuis le théâtre des opérations, environ 3 tonnes de matériel et de vivres (tentes, bâches, matelas, riz, haricots, farine, boîtes de conserve, etc. ) ont été rapidement distribuées aux villages les plus reculés de la zone sinistrée, tandis que les Forces de Défense de Belize et les Forces Expéditionnaires Britanniques organisaient l’acheminement du reste de l’aide humanitaire par voie terrestre. Les opérations aériennes ont également permis aux FDB et aux FEB d’évaluer plus précisément l’étendue des dégâts et de recueillir les informations nécessaires pour organiser la suite des opérations terrestres.