Dans une interview publiée dans la rubrique « Confessions » du quotidien italien, Fra’ Alessandro De Franciscis a décrit ses activités en tant que président du Bureau des constatations médicales de Lourdes, l’organisation qui examine les cas de guérisons miraculeuses présumées, créée en 1883 par le docteur George Fernand Dunot de Saint-Maclou.
Depuis 15 ans à Lourdes, le Grand Hospitalier a déclaré sa foi « dans les miracles de guérison, dans la résurrection des morts », dans le fait que « dans l’hostie il y a Jésus », racontant qu’il a été témoin de quatre miracles au cours de son mandat et qu’il a connu de nombreuses personnes ayant bénéficié de cette grâce.
En tant que ministre de la Santé, des Affaires sociales, de l’Action humanitaire et de la Coopération internationale, le Grand Hospitalier Fra’ Alessandro De Franciscis est envoyé par le gouvernement de l’Ordre souverain de Malte, dirigé par le Grand Maître, Fra’ John Dunlap, dans les différents pays du monde où l’Ordre est actif à travers ses associations nationales, ses corps de secours et ses organismes humanitaires.
Au sujet de son engagement au sein de l’Ordre souverain de Malte, il a ensuite déclaré : « Je vais là où il y a un besoin d’œuvres médicales et humanitaires, ce qui est la mission de l’Ordre. J’ai accompagné le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, à Gaza. Il est inutile que je vous raconte ce que nous y avons vu. À Bethléem, nous avons l’hôpital universitaire de la Sainte Famille, spécialisé dans la gynécologie et l’obstétrique, qui a mis au monde plus de 100 000 bébés en 30 ans ».
Le Grand Hospitalier a ensuite annoncé l’un des thèmes centraux de la prochaine Conférence internationale des Hospitaliers, la rencontre qui rassemble tous les responsables des projets humanitaires de l’Ordre de Malte dans le monde, prévue début avril à Vienne : la démence, ou la pauvreté des pays riches.
L’entretien complet est disponible ici (en italien) Alessandro de Franciscis: «Da medico di Lourdes ho verificato quattro miracoli, l’ultimo lo scorso dicembre» | Corriere.it