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Liberté religieuse et développement humain : une voie vers des sociétés plus justes et inclusives

À la Villa Magistrale, l’Ordre de Malte et l’Atlantic Council ont réuni des experts internationaux pour échanger sur la valeur de la liberté religieuse comme pilier du développement humain intégral.
Liberté religieuse et développement humain : une voie vers des sociétés plus justes et inclusives
12/06/2025

La liberté de religion n’est pas seulement un droit individuel : elle est le fondement de sociétés inclusives, prospères et pacifiques. C’est le message fort qui ressort de la table ronde « The societal value of religious freedom: an integral human development approach », promue par l’Ordre souverain de Malte en collaboration avec l’Atlantic Council, qui a réuni hier des universitaires, des représentants religieux et des diplomates à la Villa Magistrale, sur la colline de l’Aventin, afin d’explorer le lien entre la liberté religieuse et le développement durable.

« La liberté religieuse est le germe de la paix et l’âme du développement. Là où elle est respectée, les sociétés prospèrent ; là où elle est niée, des conflits surgissent », a déclaré le Grand Chancelier de l’Ordre de Malte, Riccardo Paternò di Montecupo, en ouvrant les débats. « Ce n’est pas seulement le droit de prier, a-t-il ajouté, mais aussi celui d’appartenir, de servir et d’espérer. C’est pourquoi l’Ordre de Malte ne se limite pas à défendre la liberté religieuse : il la vit chaque jour dans ses œuvres, sans distinction de croyance. »

Dans son discours d’ouverture, Joseph Lemoine, directeur du Freedom and Prosperity Center de l’Atlantic Council, a remercié les participants et présenté les étapes qui ont conduit à l’élaboration du rapport Changing the conversation about religious freedom, qui souligne l’impact concret que les restrictions à la liberté religieuse ont sur l’accès aux soins de santé, à l’éducation, à la nourriture, aux services essentiels et à un travail décent, entravant ainsi le plein développement des communautés.

Mgr Daniel Pacho, sous-secrétaire pour le secteur multilatéral de la Secrétairerie d’État du Saint-Siège, a participé à la discussion animée par Fabio Petito, professeur de religion et d’affaires internationales à l’université du Sussex. Il a souligné que « le développement humain intégral offre un cadre de référence pour promouvoir la liberté de religion et de croyance, tout en relevant les défis interdépendants de la pauvreté, de la discrimination, des conflits et de la dégradation de l’environnement, qui compromettent souvent leur protection effective ».

Sir Malcolm Evans, directeur du Regent’s Park College, Université d’Oxford, Mohammed Elsanousi, commissaire USCIRF – United States Commission on International Religious Freedom et directeur du Network for Religious and Traditional Peacemakers, Rita Moussalem, directrice du Centre pour le dialogue interreligieux du mouvement des Focolari, et Adam Seligman, professeur de religion à l’Université de Boston et fondateur de CEDAR – Communities Engaging with Difference and Religion, ont également participé à la discussion. Les travaux ont été clôturés par Scott Appleby, Keough-Hesburgh Professor of Global Affairs et fondateur de la Keough School of Global Affairs, de l’Université de Notre Dame.

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